La convention est un terme ambigu, présent dans divers domaines – comme l’art ou la politique. Quelle que soit son occurrence, elle a pour tâche de normaliser certains phénomènes – depuis ceux existant dans la littérature et les arts, qui permettent d’attribuer des œuvres individuelles à des courants ou à des auteurs sur la base de caractéristiques, jusqu’aux conventions pré-électorales des partis, en passant par les normes, coutumes et modes de pensée généralement admis.
Le sens le plus important abordé dans ce texte est la convention en tant qu’accord international. Elle sert à réglementer les relations interétatiques.
Les parties doivent être au moins deux entités (qui sont soumises au droit international). Un accord, en tant qu’instrument de droit, est destiné à rendre les arrangements contraignants entre les parties. Il est donc obligatoire pour tous ses signataires, car il s’agit d’une source de droit (les documents de ce type acquièrent force de loi dès qu’ils sont signés) et du plus haut rang – en dehors des accords, seules les coutumes internationales peuvent être qualifiées de source de droit incontestable. Toutes les autres formes leur sont subordonnées.
Quant à la durée d’une convention, il n’y a pas de règle. Certaines ont une date d’expiration spécifique, d’autres ne peuvent être résiliées que par le consentement des parties, soit à la suite d’oublis (erreurs, violation d’autres droits), soit à la suite de l’entrée en vigueur d’un nouveau “ius cogens” (norme impérative) auquel tous les sujets de droit sont soumis – cliquez pour lire.
Les meilleurs exemples de conventions sont ceux qui sont signés par le plus grand nombre d’États, comme la “Convention relative aux droits de l’enfant” adoptée par les Nations unies (près de 200 États).
On peut également citer l’initiative du Conseil de l’Europe : la “Convention européenne des droits de l’homme”, qui fait référence à la “Déclaration universelle des droits de l’homme” des Nations unies, ou aux nombreux accords relatifs à la guerre, tels que, par exemple, les “Conventions de Genève” (les premières de 1864 et 1906 et les quatre conventions “proprement dites” de 1949 avec les protocoles additionnels – I et II de 1977 et III de 2005) ou les “Conventions de La Haye”.
Les conventions littéraires : que faut-il savoir à leur sujet ?
La littérature a connu des changements majeurs au cours des siècles. Dans la pratique, cela s’est traduit par l’émergence de nouveaux genres et l’éclatement de leurs frontières. Aujourd’hui encore, nous nous inspirons largement de la littérature de l’Antiquité et du Moyen Âge, et certains motifs littéraires caractéristiques de ces époques se sont solidement implantés dans notre littérature et “traversent” des œuvres de différentes époques.
Aujourd’hui, nous allons vous expliquer ce qu’est une convention littéraire, ses types et les exemples les plus importants. Ce sont les connaissances qui sont “introduites en contrebande” par les manuels scolaires des écoles primaires et secondaires, ainsi que par les lectures et les aides scolaires conçues pour l’étude de la langue polonaise.
Que sont les conventions littéraires ?
Dans les termes les plus simples, les conventions littéraires ne sont rien d’autre qu’un ensemble de règles selon lesquelles une œuvre particulière doit être écrite afin d’appartenir à un groupe particulier. Ainsi, dans le cadre des conventions, par exemple, les caractéristiques des genres littéraires, le sujet abordé par les écrivains, la manière de présenter la réalité décrite, etc.
Bien sûr, cela ne signifie pas que chaque auteur adhère toujours aux conventions établies. Au contraire, l’histoire de la littérature a été le témoin de nombreux écarts par rapport aux conventions, ainsi que d’expériences littéraires audacieuses destinées à souligner un point particulier d’une œuvre ou – surtout – à choquer son public en l’obligeant à l’analyser de plus près…
Conventions littéraires : types
Vous vous demandez quels sont les types de conventions littéraires de base ? Notons que, dans la pratique, les conventions littéraires peuvent être divisées, entre autres, en fonction du type d’œuvre (on parle alors de la convention du roman, de la chanson, du sonnet, du drame, etc.) ou des différentes orientations littéraires. Dans le cas des conventions concernant les directions, on mentionne, par exemple : la convention naturaliste.
De nombreux types de conventions littéraires ont vu le jour dans la littérature des différentes époques, mais, comme nous l’avons mentionné précédemment, il était courant de les briser ou de les combiner, ce qui donnait lieu à des contenus innovants.
A ce stade, il convient toutefois de mentionner que pour certaines époques littéraires, il était néanmoins caractéristique de respecter plus strictement certaines conventions et les règles qui en découlent.
Conventions littéraires : exemples
Vous savez déjà ce que sont les conventions littéraires, il est maintenant temps de montrer des exemples concrets de leur application. Les conventions réalistes comprennent des romans tels que : “Au-dessus du Niemen” d’Eliza Orzeszkowa ou “La poupée” de Bolesław Prus. Dans la convention naturaliste, en revanche, les romans peuvent servir d’exemples : “Les paysans” de Władysław Reymont (il convient de noter que la convention réaliste y est également visible) et “La Terre” d’Emil Zola. La convention du sentimentalisme, quant à elle, comprend, entre autres, l’idylle “Laura et Philo” de Franciszek Karpiński.
Vous savez déjà ce que signifie une convention littéraire ! Nous espérons qu’avec ces conseils, vous comprenez mieux ce terme et que vous pouvez énumérer des exemples de son utilisation.