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L’insulte peut tuer

« De l’insulte à la réconciliation, de l’envie à l’amitié : tel est le chemin que Jésus nous propose aujourd’hui » et que le Pape a relancé, insistant sur la gravité de l’attitude de ceux qui recourent à l’insulte : un véritable « meurtre » avec lequel nous cherchons à dominer et à annuler la voix et la dignité des autres, peut-être même aux heures de pointe.

  1. Et il a invité à porter une attention particulière aux personnes handicapées, mettant en garde contre l’utilisation du mot “handicapé” comme un délit.
  2. Pour sa réflexion, le Pape s’est inspiré du passage évangélique de Matthieu (5, 20-26), proposé par la liturgie – sur le site Internet.

«Pour bien nous expliquer l’enseignement sur la relation d’amour et de charité avec nos frères – a-t-il observé – le Seigneur utilise un exemple quotidien très clair: «Tenez-vous sans tarder avec votre adversaire, pendant que vous êtes en chemin avec lui. il vous livrera au juge, et le juge vous livrera à son ministre, et vous serez jeté en prison.

C’est un « principe » de « la sagesse humaine : il vaut toujours mieux avoir un mauvais accord qu’une bonne exigence », a rappelé François, réitérant que « parvenir au processus est la dernière étape », car « c’est quelque chose dont on revient ; c’est rendre définitive une attitude d’inimitié, voire de guerre ».

Et c’est pourquoi “les politiciens avisés conseillent toujours : ‘Trouver une solution négociée à ce problème politique, cette question très tendue, pour éviter une guerre'”.

Donc, « avec cet exemple que tout le monde a compris, parce que c’était un exemple de tous les jours – a dit le Pape – Jésus va plus loin et explique le problème des insultes ». Au point que « si on lit ça un peu superficiellement, ça fait rire, parce que ces insultes sont démodées, elles ne sont plus utilisées aujourd’hui ».

Sans aucun doute, a observé Francis, “nous avons une liste d’insultes plus spirituelles, plus folkloriques, plus colorées, n’est-ce pas?”.

“Mais le Seigneur va de l’avant”, a poursuivi le Pontife, “et il est sévère parce qu’il dit : ‘Vous avez entendu ce qui a été dit aux anciens : vous ne tuerez pas'”. Par conséquent, Jésus « commence par ceci, par le meurtre », et dit : « Mais moi, je vous le dis, quiconque se mettra en colère contre son frère sera puni par les juges.

Celui qui dira à son frère : “fou”” et aussi “”fou”” sera condamné.

En résumé, a expliqué le Pape, « le Seigneur dit : l’insulte a des conséquences ; l’insulte est une porte qui s’ouvre, c’est entamer un chemin qui finira — j’ai dit au début : « Tu ne tueras pas » — pour tuer, car l’insulte est le commencement du meurtre, c’est l’un pour disqualifier l’autre, pour lui retirer le droit de tuer, être respecté signifie le mettre de côté, l’éliminer de la société».

“Nous sommes habitués à respirer l’air des insultes”, a reconnu Francis. De plus, « il suffit de conduire la voiture aux heures de pointe : c’est un carnaval d’insultes, les gens sont créatifs quand ils insultent ».

  • Mais “l’insulte sépare, fragmente la communauté et tue l’autre, commence par priver la personne de sa bonne réputation, puis va plus loin, plus loin, plus loin”.
  • Même “les petites insultes – disons les petites – qui se disent à l’heure de pointe, quand on conduit la voiture, deviennent alors grosses.”

Et des insultes non seulement de la bouche : du cœur.

Précisément « ça tue : l’insulte ». Et «l’insulte annule le droit de la personne: ‘Non, ne l’écoute pas, il est comme ci et comme ça…’». Mais avec ces mots “celui-là est lapidé, il n’a plus le droit de parler, il n’aura plus le droit de parler : sa voix a été annulée”.Dans cette perspective, « on peut se demander pourquoi l’insulte est si dangereuse et pourquoi elle a le pouvoir de tuer et de disqualifier l’autre, de le mettre de côté ».

  • et-des-insultes-non-seulement-de-la-bouche-du-coeurLe point, a-t-il expliqué, est que “l’insulte est souvent née de l’envie”. Par exemple, on n’insulte pas une personne ayant un “handicap mental ou caractériel”, car ce “handicap ne me menace pas”.
  • Au point que, lorsqu’on est face à « un enfant handicapé, une personne invalide, en fauteuil roulant, on n’a pas envie de l’insulter ». Mais “quand quelqu’un fait quelque chose que je n’aime pas, je l’insulte, le faisant passer pour un “handicapé” : mental, social, familial, sans capacité d’intégration”.

“C’est pourquoi”, a-t-il insisté, l’insulte “tue : elle tue l’avenir d’une personne, elle tue le chemin d’une personne”. Mais “c’est l’envie qui ouvre la porte, car quand quelqu’un me menace d’une certaine manière, l’envie me pousse à l’insulter : il y a presque toujours de l’envie là”.

« Le livre de la Sagesse, observe le Pontife, nous dit que la mort est entrée dans le monde à cause de l’envie du diable : c’est l’envie qui donne la mort ».

Quant à nous, « nous pouvons dire : ‘l’envie est un péché étrange, je n’envie personne’ ». En effet, a suggéré le pape, pensons bien à « l’envie cachée, qui, si elle n’est pas cachée, est forte, elle est capable de vous rendre jaune, vert, comme de la bile quand vous êtes malade : les gens avec une âme jaune, avec une âme verte car à cause de l’envie qui les pousse à insulter, à détruire leur prochain ».

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