Face au Tiers Payant Généralisé, outil d’assujettissement de la profession au financeur, il ne peut y avoir de demi-mesure. On ne transige pas avec la liberté, on ne négocie pas l’indépendance, on ne marchande pas la responsabilité individuelle. La volonté de généraliser le Tiers Payant est idéologique, économique et politique. En savoir plus à ce sujet sur la page de démarrage.
Il s’agit de changer totalement notre système sanitaire pour un système de santé caporalisé où les médecins seront des exécutants sous contrôle et sous dépendance financière. Il s’agit d’une décision aux conséquences potentiellement graves voire catastrophiques qui pourrait demain ouvrir la porte aux quotas de patients, aux lettres clefs flottantes, à la coercition à l’installation et aux réseaux de soin.
Les Français sont à mille lieues de comprendre ce qui les attend et ne perçoivent pas le possible désastre sanitaire que pourrait entraîner cette réforme. Changer le système de soin est une décision bien trop grave pour être laissée aux seuls responsables politiques d’un gouvernement régulièrement désavoué, prêt à tous les mensonges, tous les abus, toutes les outrances pour exister encore.
Les médecins libéraux se doivent d’être responsables de leur propre avenir.
L’UFML est contre, clairement contre le Tiers payant généralisé. Aménagé ou non, guichet unique ou non, sous garantie ou non, l’UFML est contre ! Pour les simples raisons évoquées plus haut : On ne transige pas avec la liberté, on ne négocie pas l’indépendance, on ne marchande pas la responsabilité individuelle.
L’UFML se place d’ores et déjà comme le fer de lance de la contestation anti-Tiers Payant Généralisé et demande aux syndicats CSMF, MG-France, FMF, SML et Bloc d’avoir une position claire face au Tiers Payant Généralisé à quelques jours de l’annonce de son imposition.